26.01.2015
Millésime 2013
2013 nous a révélé une fois de plus ce qui peut sembler être une évidence : il nous faut conduire la vigne en étant en phase avec le millésime, c'est à dire avec un certain nombre de facteurs, indispensables à la bonne qualité dudit millésime.
Cela peut être la météo, instable ou pas, la qualité des raisins, l'équilibre sucre/acide, la maturité phénolique etc.
Cela peut être également, le geste du vigneron, ses interventions, aussi minimes soient-elles.
Tous ces facteurs bénéfiques ou non, ne doivent pas nous détourner d'un seul objectif : celui de viser la qualité qui caractérise et distingue un terroir.
Les vins du millésime 2013 ne dérogent pas à la règle : ce sont des vins qui « collent » au lieu d'où viennent les raisins nécessaires à leur élaboration.
Un printemps extrêmement froid et pluvieux a retardé la floraison et surtout l'a étalée sur plus de quinze jours. Cet étalement de floraison a eu pour conséquence de provoquer des différences de niveaux de maturités de cep à cep, de grappe à grappe et même entre les baies d'une même grappe, nous obligeant à un sérieux et minutieux tri. Et de provoquer également de la coulure, de millerandage, en particulier sur nos vignes situées en haut de coteau, c'est à dire dans la plupart de nos vignes d'aligoté.
Heureusement, l'été (juillet et août), même s'il n'a pas permis de rattraper le retard de la floraison, fut suffisamment chaud et lumineux, pour donner du goût et de la densité au raisin, le fruit mûrissant alors doucement jusqu'aux vendanges, permettant une maturité lente et progressive allant jusqu'au coeur des pépins.
Après cet été clément, les mois de septembre et octobre, périodes de vendanges, ont été pluvieux et électriques (orages), rendant les raisins extrêmement sensibles au Botrytis. Cette présence de Botrytis a provoqué une baisse significative des rendements et par l'éclaircissage naturel qui en a résulté, complété par un tri de notre équipe de vendangeurs, son apport a finalement été plus bénéfique que négatif.
Nous avons pu nous rendre compte encore une fois que le travail de l'homme en amont à la vigne, sa présence et ses interventions lorsque les fenêtres climatiques le permettaient, l'obligation d'appliquer finalement une viticulture de plus en plus précise couplés à la volonté de pratiquer une culture biologique la plus adaptée au millésime et respectueuse des terroirs, ont permis de vendanger des raisins peu nombreux certes mais au final d'un très bon état sanitaire.
A travers le vin qu'il vinifie et élève, le vigneron a souvent l'espoir qu'il puisse exalter la beauté d'un lieu et la qualité de son terroir. Avec 2013, nous avons le plaisir de vous présenter des vins qui répondent à cette espérance. Ce sont des vins de lieux, des vins de terroir.
Cela peut être la météo, instable ou pas, la qualité des raisins, l'équilibre sucre/acide, la maturité phénolique etc.
Cela peut être également, le geste du vigneron, ses interventions, aussi minimes soient-elles.
Tous ces facteurs bénéfiques ou non, ne doivent pas nous détourner d'un seul objectif : celui de viser la qualité qui caractérise et distingue un terroir.
Les vins du millésime 2013 ne dérogent pas à la règle : ce sont des vins qui « collent » au lieu d'où viennent les raisins nécessaires à leur élaboration.
Un printemps extrêmement froid et pluvieux a retardé la floraison et surtout l'a étalée sur plus de quinze jours. Cet étalement de floraison a eu pour conséquence de provoquer des différences de niveaux de maturités de cep à cep, de grappe à grappe et même entre les baies d'une même grappe, nous obligeant à un sérieux et minutieux tri. Et de provoquer également de la coulure, de millerandage, en particulier sur nos vignes situées en haut de coteau, c'est à dire dans la plupart de nos vignes d'aligoté.
Heureusement, l'été (juillet et août), même s'il n'a pas permis de rattraper le retard de la floraison, fut suffisamment chaud et lumineux, pour donner du goût et de la densité au raisin, le fruit mûrissant alors doucement jusqu'aux vendanges, permettant une maturité lente et progressive allant jusqu'au coeur des pépins.
Après cet été clément, les mois de septembre et octobre, périodes de vendanges, ont été pluvieux et électriques (orages), rendant les raisins extrêmement sensibles au Botrytis. Cette présence de Botrytis a provoqué une baisse significative des rendements et par l'éclaircissage naturel qui en a résulté, complété par un tri de notre équipe de vendangeurs, son apport a finalement été plus bénéfique que négatif.
Nous avons pu nous rendre compte encore une fois que le travail de l'homme en amont à la vigne, sa présence et ses interventions lorsque les fenêtres climatiques le permettaient, l'obligation d'appliquer finalement une viticulture de plus en plus précise couplés à la volonté de pratiquer une culture biologique la plus adaptée au millésime et respectueuse des terroirs, ont permis de vendanger des raisins peu nombreux certes mais au final d'un très bon état sanitaire.
A travers le vin qu'il vinifie et élève, le vigneron a souvent l'espoir qu'il puisse exalter la beauté d'un lieu et la qualité de son terroir. Avec 2013, nous avons le plaisir de vous présenter des vins qui répondent à cette espérance. Ce sont des vins de lieux, des vins de terroir.